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Nos méthodes de production

Arnaud Gilles conduit la ramasseuse de pommes
des vaches pâturent dans le verger en pommes
Notre production cidricole est issue intégralement de nos vergers de pommiers et de poiriers, principalement plantés traditionnellement "en haute tige". 
Les vergers sont taillés, le gui est coupé. Lorsque nous plantons un pommier, il est greffé pour recevoir la variété souhaitée (la production ne démarrera qu'après 6 ou 7 ans). Un pommier en haute tige peut vivre 70 à 80 ans. La présence des animaux permet d'entretenir une couverture herbeuse. Ceci sans apport de désherbant ni de pesticide ! 
De plus, les vaches contribuent à l'enrichissement des sols permettant le développement des arbres d'une façon optimale.
Monsieur Gilles effectue une greffe sur un pommier
Pâturage
Les pommes (ou les poires) sont ensuite transportées, triées, lavées : 
Les pommes lavées sont broyées pour obtenir la pulpe qui va séjourner pendant 2/3 heures dans le conquet de cuvage afin d'obtenir son oxydation et la macération du jus. Celui-ce est foulé à l'aide d'une vis sans fin pour être guidé dans le pressoir. Le jus ainsi recueilli deviendra le moût après le pressurage. Il sera utilisé pour l'élaboration du jus, du pommeau, du cidre ou du calvados avant d'être composté. 
Le moût est mis en cuve pour la première fermentation afin d'obtenir le chapeau brun. Cela nous permettra d'obtenir le jus de pomme qui fermentera pour obtenir le cidre.
Mise en route de l'alambic
Transformation des fruits
Quand la stabilité est obtenue, les bouteilles sont prêtes à être commercialisées. L'étiquetage est réalisé au moment de la commercialisation, à l'aide d'une machine qui lave et sèche les bouteilles (de jus, de cidre, de pommeau, de Calvados) et appose les étiquettes mécaniquement. Découvrez cette étape en images ci-dessous :
Quelques semaines avant le début du ramassage des pommes, le verger est fermé aux animaux pour ne pas souiller le beau tapis vert obtenu. Ainsi ce dernier pourra s'étoffer jusqu'à devenir un bon matelas pour réceptionner au mieux les pommes mûres à point ! Ainsi, de septembre à mi-décembre environ, elles sont ramassées à maturité, en proportion pour chaque variété selon le mélange que l'on veut obtenir (entre 6 à 8 variétés par cuvée, dont 65% de douces amères, 10 à 15% d'acidulés et le reste en amères ou douces).
Le temps venu, lorsque le moût, sélectionné spécialement pour le Calvados, sera totalement fermenté : le cidre aura sa teneur en alcool maximale, on pourra le distillé. L'alambic est donc activé pour en extraire l'alcool chargé d'arômes.
Pulpage
Transformation moût
Mise en bouteilles
Etiquetage
Alambic
Après le temps de la fermentation en cuve, nous organisons la mise en bouteille. Pour un lot de cidre, ce travail prendra une journée complète avec la machine.
Cliquez sur la vidéo (sans paroles) pour découvrir cette étape importante :

Nos vergers et pâtures

Transformation des fruits

Transformation du moût

Mise en bouteille

Chaque année, 6 à 7 cuvées sont réalisées. Chacune correspond à un lot de cidre. Chaque mise en bouteille correspondra à une catégorie de cidre : demi-sec, brut ou cidre pays d'Auge.
Après la mise en bouteille, il faut attendre que la prise de mousse naturelle se réalise. Cela demande de 8 à 15 semaines.
Notre exploitation cidricole gère en parallèle, un troupeau de vaches laitières pour assurer cet équilibre entre les vergers, les pâtures et l'environnement naturel.
Le "haute tige" est intéressant d'un point de vue écologique, car il limite les apports de produits phytosanitaires et de ce fait, maintient la biodiversité exceptionnelle des bocages normands.
Le verger fleuri
Des vaches pâturent dans le verger fleuri
Les vaches mangent dans des seaux et un chien les regarde
Hangar aux vaches et prairie pâturée
Il subira ensuite pendant toute sa fermentation quelques soutirages et une filtration pour maîtriser sa stabilité avant d'être mis en bouteille.

Étiquetage

Fabrication du Calvados

M. Gilles dans les chais de l'exploitation
Fûts en bois contenant le calvados ou le pommeau
Nos Calvados sont vieillis en fûts de chêne au minimum 2 ans jusqu'à plus de 15 ans dans les chais de l'exploitation.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé,  à consommer avec modération...
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé,  à consommer avec modération...
pâturage 2
 Vergers en hautes-tiges 
 Symbiose entre les arbres et les animaux 
Ce mode de culture permet la pâture des animaux du printemps jusqu'au mois d'août.
Ainsi, la régénération de l'herbe par l'animal apporte les sels minéraux aux arbres naturellement.
 L'Homme au service de cet équilibre 
 Un ramassage des fruits optimisé ! 

Broyage, mise en oxydation et pressage 

 Cuvage et fermentation 
 Soutirages et filtration 
 Prise de mousse 
Bouteilles de cidre stockées en contre jour
 Production annuelle 
Stock des bouteilles de cidre
 Activation de l'alambic 
Vieillissement en fûts 
La petite eau s'écoule du vase en col de cygne
La chaudière de l'alambic alimentée en bois
L'alambic est chauffé avec le bois de l'exploitation. Après quelques heures, on obtient la petite eau. Puis, à la seconde distillation, on obtiendra le calvados à 70°.
Le Calvados s'écoule du vase en col de cygne
 Fabrication par double distillation 

Pour prendre un petit remontant... ...de page :

cliquez sur le verre !

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Un verre de calvados

Introduction

Historique
C'est en 1984 que Monsieur et Madame Gilles se sont installés à la Ferme des Parquets en plantant les premiers vergers.
L'idée est venue dès l'âge de 12 ans lorsque Jacques Gilles passait un coup de main à son grand-père dans la confection du cidre : ramasser les pommes, mettre en bouteilles...
S'en est suivie une véritable passion pour ce métier, qui s'est concrétisée en mettant en place une pépinière dans son jardin (en 1977) pour ensuite repeupler les vergers en anciennes variétés.
Historique de la Ferme des Parquets
Pourquoi "...des Parquets" ?
D'après Monsieur Gilles, dans les années 1800, toute la contrée sur les plateaux de Fourneville et de Le Theil en Auge était principalement utilisée pour la culture des céréales. A celà étaient combinés des petits élevages ovins qui servaient à entretenir les parcelles moissonnées, en attente des cultures suivantes. Ces troupeaux étaient gérés en petits parcs, en "parquets", donnant ce nom au chemin d'accès, aux bois environnants et à la ferme.
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